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Circuit voyage Malte : chevaliers, soleil et croisière vers le passé

Circuit voyage Malte : chevaliers, soleil et croisière vers le passé

Circuit voyage Malte : chevaliers, soleil et croisière vers le passé

Cap sur Malte : entre pierres dorées, récits de croisés et mer turquoise

Quand on parle de Malte, on pense souvent à une carte postale flottant entre Méditerranée et Histoire. Vous savez, ce genre d’endroit où le soleil tape aussi fort que les récits guerriers qui hantent ses bastions. Et si je vous disais qu’un circuit voyage à Malte, c’est comme embarquer à bord d’un roman historique, avec une casquette de marin, une spatule pour goûter les spécialités locales, et les yeux grands ouverts sur une île qui n’a rien de figé ?

J’ai chaussé mes sandales de baroudeur (oui, celles qui ont déjà foulé les pavés d’Istanbul et les rizières du Laos), pour partir à la découverte de ce petit archipel méditerranéen qui renferme bien plus que des plages dorées. Venez, je vous embarque dans un circuit voyage à Malte où les chevaliers croisent les générations d’aujourd’hui, au rythme des ferry-boats et du soleil omniprésent.

La Valette : chevaliers, canons et cafés panoramiques

Premier stop obligatoire : La Valette. Un concentré de culture, d’histoire et d’orgueil maltais. La capitale, perchée sur sa péninsule rocheuse, est un vrai musée à ciel ouvert. À peine arrivé, que déjà les noms résonnent dans l’air : ordre de Saint-Jean, grand maître, bastions… On est ailleurs, totalement.

La vue depuis les Upper Barrakka Gardens au coucher du soleil ? Un moment suspendu, vraiment. Imaginez les canons qui saluent encore symboliquement le large, les bateaux dansant dans le Grand Harbour et ce parfum de pierre chaude qui vient flatter les narines.

Ne manquez pas la co-cathédrale Saint-Jean – une sorte d’écrin doré où même le marbre a l’air d’avoir pris la grosse tête. À l’intérieur, un tableau du Caravage vous saute au visage avec une brutalité presque mystique… Oui, je parle bien de « La Décollation de saint Jean-Baptiste ». Pas un musée, une expérience.

Marsaxlokk : entre bateaux qui sourient et assiettes bien remplies

Direction le sud avec Marsaxlokk – le petit village de pêcheurs où les bateaux, peints de couleurs criardes, affichent tous ce regard mystérieux en proue : l’œil d’Osiris, censé éloigner les mauvais esprits. Plutôt rassurant quand on part en mer.

Le marché du dimanche matin est une explosion sensorielle. On y trouve de tout : du poisson encore frétillant, des tomates qui sentent bon le soleil et ces fameux pastizzi, sortes de feuilletés fourrés à la ricotta ou aux petits pois – autant dire des bombes de bonheur à 60 centimes pièce.

Petite astuce de vieux loup de mer : restez dîner à l’un des restos de bord de mer – ceux qui n’ont pas de nappe à carreaux, mais un patron moustachu qui prépare les calmars comme sa grand-mère. Le poulpe grillé au citron local est un de ces plats qui vous font reconsidérer votre existence gastronomique.

Mdina : la ville du silence et des ombres chevaleresques

Perchée sur une colline au centre de l’île, Mdina, c’est la ville muette. Et si vous tendez l’oreille, c’est peut-être pour entendre les sabots d’un cheval ou la rumeur d’un vieux complot templier. J’exagère à peine.

C’est un labyrinthe de ruelles calcaires où chaque portail, chaque balcon forgé semble raconter des siècles. Autrefois capitale, aujourd’hui havre de calme (et souvent utilisée comme décor de série med-fantasy…), Mdina est idéale pour flâner. Ne vous pressez pas, ici, c’est interdit par la topographie.

Coup de cœur absolu : grimper en fin de journée sur les remparts pour observer la lumière décliner sur l’île entière. Attention, moment poeticus-mysticus assuré.

Gozo : la sœur sauvage

Allez hop, on embarque pour Gozo. Cette petite sœur plus verte (et plus tranquille) de Malte est à seulement 25 minutes de ferry. Mais c’est un changement de décor frappant. Les bus y sont plus rares, les paysages plus escarpés, et l’ambiance beaucoup plus roots – juste ce que j’aime.

Pourquoi y aller ? Pour la citadelle de Victoria, qui domine fièrement l’île, mais aussi pour les salines de Marsalforn, les plages discrètes comme celle de San Blas Bay ou Ramla Bay, immense écharpe de sable orangé. Et surtout… pour ralentir. Gozo se vit au tempo des sirènes oubliées.

Si vous êtes amateur·rice de plongée, les spots autour de Gozo sont parmi les plus riches de la Méditerranée. Je me suis essayé à mon premier baptême là-bas, dans un cirque rocheux aux reflets bleus cobalt. Résultat : deux heures de silence sous-marin et une envie irrésistible de recommencer. La nature y est généreuse et intacte, du grand spectacle.

Road-trip maltais : louer une voiture ou naviguer d’un bus à l’autre ?

Dans un espace aussi petit (Malte fait à peine 316 km²), la tentation est grande de tout faire sans effort. Mais comment ? Faut-il louer une voiture ? Prendre les bus ? Gagner ses galons d’aventurier en vélo ?

Si vous êtes à l’aise avec la conduite à gauche (héritage britannique oblige), louer une petite voiture peut être pratique, surtout sur Gozo. En revanche, le réseau de bus fonctionne plutôt bien, même si les horaires flirtent franchement avec l’aléatoire méditerranéen. Prévoyez de la marge et, surtout, de quoi grignoter.

Mon conseil de mec qui voyage léger : téléchargez l’appli Tallinja. Elle centralise les horaires de bus et permet même d’acheter des tickets directement. Plus simple que demander au chauffeur en plein vent.

Malte côté écoresponsable : mission possible ?

Quand on pose le pied sur cette île densément peuplée et très fréquentée, l’impact du tourisme saute un peu au nez. Pourtant, il reste des choix plus doux, plus responsables. Voici quelques pistes testées et approuvées :

Voyager de manière plus consciente à Malte, c’est aussi prendre le temps d’écouter les récits, de discuter avec un artisan ou un pêcheur, de chercher l’histoire cachée derrière les pierres. Ce que la foule survolera, vous le ressentirez.

Un voyage à Malte, c’est comme remonter un vieux navire

Je pourrais continuer longtemps à vous raconter mes flâneries maltaises – ces balades nocturnes dans les ruelles de Vittoriosa, ce café au lait pris face à la mer à Sliema, ces mamas locales qui vous glissent un fruit dans la main « parce que t’as l’air de manquer de soleil ».

Mais si je devais résumer ? Malte, c’est un parfum de pierre chaude, un passé qui colle aux sandales et une lumière qui ne pardonne rien. C’est une croisière – terrestre, maritime et temporelle – vers un archipel qui réussit le pari d’être minuscule en taille, mais géant en émotions.

Alors, vous partez quand ?

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