Bien le bonjour, chers globetrotteurs virtuels ! L’Islande, terre de mystères et de grande beauté naturelle, est une destination qui fait frémir d’envie les sacs à dos du monde entier. Aujourd’hui, je vous embarque dans un récit givré, un peu comme mon cœur quand je pense à ces paysages qui m’ont coupé le souffle – et non, ce n’est pas juste à cause du froid !
Entrons directement dans le vif du sujet, et je ne parle pas de ce bain d’eau chaude surprise en plein champ (je vous raconterai plus tard, promis!).
Le commencement de l’aventure : Reykjavik se dévoile
Ah, Reykjavik, avec ton charme nordique et tes ruelles colorées ! J’avoue, ma première journée a été une déclaration d’amour aux cafés cosy et aux façades qui semblent tout droit sorties d’un compte Instagram bien filtré. N’omettez pas de flâner par la Harpa, cette salle de concert aux mille facettes vitrées – et si vous tombez pile pour un coucher de soleil, c’est bingo pour vos rétines !
Reykjavik, c’est aussi le royaume du street art, où chaque coin de rue prête ses briques à des œuvres éphémères. Armez-vous de votre appareil photo, vous allez cliquer plus souvent que votre clavier après cette lecture !
L’éclatante troupe des geysers
Quand on parle de l’Islande, impossible de ne pas mentionner les geysers. Les éclairs de vapeur semblent défier les lois de la gravité et les exclamations des spectateurs se mêlent à ce ballet naturel. Le fameux Geysir peut bouder parfois, mais Strokkur, à quelques mètres, est bien plus disposé à vous donner le spectacle tant attendu toutes les quelques minutes.
Le parc national de Þingvellir, gardien d’Histoire
Si votre GPS a survécu à la prononciation de « Þingvellir » sans s’auto-détruire, vous arriverez dans un lieu époustouflant, chargé d’histoire, où l’on réalise que l’Islande n’est pas juste une galerie d’art naturelle. C’est ici même qu’était situé le premier parlement de l’île. Le parc vous offre aussi le loisir de vous balader entre les plaques tectoniques américaine et eurasienne – un Xanax pour nos amis géologues.
Les chutes d’eau qui vont vous faire aimer la pluie
En Islande, la pluie se fait poétesse et transforme le paysage. Les cascades de Gullfoss, Skógafoss, ou encore Seljalandsfoss valent bien quelques gouttes sur le front. Chaque chute a sa personnalité : Gullfoss rugit avec majesté, Seljalandsfoss joue à cache-cache derrière ses rideaux liquides et Skógafoss vous offre un arc-en-ciel si Dame Météo est de bonne humeur. Un conseil : prévoyez une tenue de pluie, car les chutes d’eau islandaises sont des créatures généreuses.
La solitude grandiose de Jökulsárlón
Approchez-vous de la lagune de Jökulsárlón, et vous comprendrez ce que solitude veut dire – une solitude majestueuse, faite de blocs de glace qui dérivent paresseusement. Je me suis cru dans une publicité pour un parfum de luxe, là où les mannequins ont l’air tout aussi glacés que le décor. Un clin d’œil particulier aux phoques qui, curieux, vous observent de leur œil malicieux.
La péninsule de Snaefellsnes et le Snæfellsjökull
Des paysages lunaires, un glacier mythique où Jules Verne lui-même a situé l’entrée de son « Voyage au centre de la Terre », c’est sur la péninsule de Snaefellsnes que l’Islande se fait muse pour écrivains en mal d’inspiration. Ne manquez pas le mont Kirkjufell, star incontestée d’Instagram et probablement le plus photogénique des sommets islandais.
Et n’oublions pas les petits villages de pêcheurs où le temps semble s’accrocher aux filets laissés au repos sur le port. L’odeur iodée et les sourires authentiques y sont bien des realités palpables.
Les bains chauds, entre tradition et relaxation
Votre périple sera émaillé de ces moments où vous plongez dans une source chaude naturelle, entouré de panoramas à en oublier la température extérieure. L’eau chaude de la Lagune Bleue vous attend, mais pour un choix moins touristique, piquez une tête à la source de Seljavallalaug ou aux bains de Mývatn. C’est un peu comme prendre un bain, mais avec la nature comme salle de bain – et sans avoir à nettoyer la baignoire après.
Pour vivre pleinement ce moment de détente, rappelez-vous : laissez vos soucis flotter sur l’eau. Si seulement c’était aussi simple tous les jours…
Les macareux, ces adorables clowns des mers
En parlant de créatures islandaises, pas de visite complète sans croiser le regard d’un macareux, cet oiseau clownesque à l’air si sérieux. Avis aux photographes animaliers : préparez vos longues focales. Les falaises de Látrabjarg et l’île de Grímsey sont deux de leurs QG préférés.
L’expérience reptilienne de la côte de Vatnajökull
Ceux qui ont toujours voulu se prendre pour un extra dans « Game of Thrones » trouveront leur bonheur sur la côte de Vatnajökull. Les langues glaciaires s’étendent comme les écailles d’un énorme dragon endormi. Si vous êtes assez aventureux, une expédition dans les entrailles glacées – comprenez, une randonnée sur glacier – vous donnera des frissons (d’excitation, bien sûr).
Des aurores boréales qui éclipsent tous les feux d’artifice
Pour clôturer le spectacle, l’Islande déroule le tapis vert – ou plutôt violet, bleu et parfois rose – des aurores boréales. Un phénomène qui rend humble, rappelant à quel point nous ne sommes que des invités sur cette belle planète. Les nuits d’hiver, longues et souvent claires, vous invitent à ouvrir grand les yeux et à assister à ce ballet céleste.
L’Islande, c’est finalement ça : une nature qui tutoie les étoiles, des éléments qui jouent les divas, et des paysages qui vous murmurent ‘Reviens, tu as encore tant à découvrir’. Alors, chaussez vos bottes de sept lieues (ou vos bottes thermiques, plus de circonstance), venez vivre votre propre épopée dans le décor grandiose de l’Islande. J’espère que mon récit vous aura donné quelques idées de voyage, et sinon, venez pour les anecdotes – certaines valent leur pesant de poutine islandaise !
Portez-vous bien et rappelez-vous : voyager, c’est grandir. L’Islande vous attend. À la prochaine pour de nouvelles aventures palpitantes, sur terre comme sur le net !